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Problématiques énergétiques
Les réseaux électriques alimentés par l’éolien ne sont ni efficaces sur le plan climatique ni correctement protégés contre les risques de blackout.
Ces éléments doivent intervenir directement dans les critères d’attribution de permis uniques à des parcs éoliens.
Note à l’attention de citoyens participants aux RIP et EP
Vent de Raison/ Wind met Redelijkheid
Mai 2025
- Urgence des problèmes
La production d’électricité par les éoliennes (et les panneaux solaires) est intermittente. Cette situation « naturelle » et imparable a deux conséquences majeures lorsque cette production atteint environ 20 % de la production totale d’électricité injectée dans un réseau :
- Les mécanismes d’équilibrage d’un réseau confronté à une injection d’énergie intermittente requièrent l’usage de centrales au gaz. Celles-ci émettent une quantité importante de CO2, ce qui annule tout ou partie de l’économie de CO2 réalisée au niveau des éoliennes elles-mêmes.
- Les réseaux alimentés par de l’énergie éolienne (et/ou photovoltaïque) présentent des possibilité d’instabilités importantes pouvant causer l’« effondrement » (blackout) de ceux-ci. Les conséquences de tels accidents (comme celui du 28/05/2025 en Espagne et Portugal) sont considérables et peuvent être dramatiques.
Ces deux conséquences de l’intermittence sont bien sûr connues depuis longtemps. Toutefois :
- La première a, jusqu’ici, été ignorée par l’ensemble des autorités politiques en Europe. Toutefois, la Cour Européenne de Justice et la Cour d’Appel de Liège, requises par des associations de citoyens, doivent rendre des avis à ce sujet à la fin de 2025.
- La seconde est identifiée depuis plusieurs années par les opérateurs de réseaux européens (ENTSO-E) et, sur un mode mineur, par certaines autorités de régulation dans l’Union Européenne (ACER). Toutefois le coût très élevé, en partie à charge des promoteurs, de la protection contre les risques de blackout a conduit l’ensemble de l’industrie de l’énergie électrique à « ignorer » ceux-ci.
- Qui est responsable de cette situation ?
En Wallonie, l’attribution d’un permis unique d’exploitation à un parc éolien devrait garantir que soit rencontrées, de manière opposable, deux conditions essentielles :
- L’électricité produite doit permettre aux consommateurs d’utiliser celle-ci de façon à réduire substantiellement l’intensité carbone (Kg CO2 éq par MWh consommé) de leur consommation d’électricité.
- L’installation constituée par le parc éolien et l’ensemble du réseau électrique équilibrant et acheminant l’électricité depuis ce parc jusqu’au compteur du consommateur doit être une installation certifiée comme ne présentant, pour les consommateurs (humains ou machines), aucun danger connu des opérateurs, en ce compris un blackout de ladite installation.
Or, à ce jour, aucune de ces deux conditions ne sont rencontrées.
La responsabilité de cette situation se trouve aux points névralgiques suivants :
- L’ensemble du dispositif légal éolien wallon qui ignore le principe même d’une mesure de l’intensité CO2éq de l’électricité d’origine éolienne au point de consommation.
Le Code de l’Environnement, Livre 1er - Art D62§3, impose pourtant que « les incidences visées au §2, sur les facteurs y énoncés englobent les incidences susceptibles de résulter de la vulnérabilité du projet aux risques d’accidents majeurs et/ou de catastrophe pertinents pour le projet concerné ».
- La Directive « Taxonomie » COM 2023/609 qui exclu de la mesure des émissions de CO2éq liées à la consommation d’électricité d’origine éolienne les émissions causées par les fonctions d’équilibrage (fréquence et tension) des réseaux de transport et de distribution de l’énergie éolienne (et photovoltaïque).
- Les autorités de Régulation de l’énergie (en Wallonie la CWaPE et le SPW énergie)
- Les Opérateurs de réseaux à haute tension (en Belgique ELIA).
Par ailleurs, les promoteurs de parcs éoliens et la fédération EDORA (en Wallonie) ont toujours affirmé que, contrairement à l’évidence, la technologie éolienne n’apportait aux consommateurs que des avantages sans aucune contreparties négatives.
Les informations généralement disponibles depuis de nombreux mois et le récent accident majeur en Espagne-Portugal (blackout total de la péninsule ibérique) montrent de manière indiscutable que l’injection importante d’électricité éolienne (et solaire) dans les réseaux (opérant sous toutes les tensions) cause, dans l’état actuel des choses, deux risques majeurs mais insuffisamment compris et donc gérés :
- Les émissions de CO2 éq
- Le contrôle de la fréquence commune
Il est donc indispensable que ces deux risques soient étudiés, compris et gérés techniquement et réglementairement avant que ne soit accordé de permis unique à aucun nouveau projet de parc éolien ou tout projet d’extension d’un parc existant. Sans rencontrer cette contrainte, l’attribution d’un tel permis revient à faire courir à la population des risques non maitrisés.
Extrait :
"Ce jour marque un tournant majeur pour l'avenir énergétique de notre pays. Le Parlement fédéral, réuni en commission, a voté en première lecture en faveur de la modification de la loi du 31 janvier 2003 relative à la sortie du nucléaire. Ce vote historique constitue une première étape décisive vers un cadre énergétique modernisé et diversifié;"
Lire l'artice sur bihet.belgium.be : https://bihet.belgium.be/fr/actualites/sortie-de-la-loi-de-2003-une-etape-decisive-vers-une-nouvelle-ere-energetique-en
Conférence de Pierre Kunsch : Un mix électrique idéal pour la Belgique ? » conférence SEII 28/03/2025. On peut activer les sous-titres en cliquant sur ‘cc’ en bas de l’écran
Lien pour visionner la conférence : https://www.linkedin.com/posts/pierre-kunsch-45b03b2b_quel-mix-%C3%A9lectrique-id%C3%A9al-pour-la-belgique-activity-7312491166900350979-FUBS?utm_source=share&utm_medium=member_desktop&rcm=ACoAAAY778cBdweDylzCvKI7xY_P6kQ5BByJMng
Quelques sites web concernant les recherches sur l'agriculture durable, l'utilisation de la biomasse, bioéthanol, biotechnologie, molécules végétales comme engrais, les algues, etc. ..., ceci pour éliminer toutes les énergies fossiles et favoriser l'éco-durabilité pour la planète.
Nations Unies : https://news.un.org/fr/story/2020/11/1082902
Ministère de l'Agriculture France : https://agriculture.gouv.fr/transformer-la-bioraffinerie-de-bazancourt-pomacle
Institut de l'Océan - Sorbonne : https://institut-ocean.sorbonne-universite.fr/actualites-institut-de-locean/algues-marines-un-enjeu-planetaire-station-biologique-de-roscoff
UQTR - Université Québec : https://neo.uqtr.ca/2019/02/08/developper-des-produits-et-energies-a-base-de-biomasse-renouvelable/
Québec - Cribiq : https://dev.cribiq.qc.ca/etude-revelatrice-sur-le-potentiel-de-leconomie-biosourcee-en-mauricie-une-voie-vers-la-durabilite-et-la-prosperite-regionale/
Union Européenne : https://cordis.europa.eu/article/id/430692-agroecology-transitioning-toward-sustainable-climate-and-ecosystem-friendly-farming-and-food/fr
LE RAPPORT DRAGHI : interpellant !
lire l'article sur science-climat-energie.be