Suspension du permis – CE arrêt 241.639 et 241.640
Intérêt du document :
- Caractère non prioritaire d’un parc < à 5 éoliennes
- Lignes de force principales et secondaires du paysage
- Analyse de l’incidence paysagère
- Covisibilité lorsqu’un parc se situe le long d’une autoroute.
- Solutions de substitution : pas de nouvelles analyse lorsque le nombre d’éoliennes est modifié.
- Application du Décret du 6 février 2014 relatif à la voirie communale.
Motifs 241.639 :
P12 et ss : « il apparaît que le projet litigieux s'implante de manière perpendiculaire aux deux lignes de force dominantes du relief, l'une, naturelle, étant la vallée de la Meuse, et l'autre, infrastructure structurante, étant l'autoroute. » et que l’auteur du permis ne motive pas suffisamment pourquoi il s’écarte du Cadre de Référence sur ce point.
P15 : pas d’examen de manière explicite de l’incidence du projet litigieux sur les PIP et Points et lignes de vues remarquables signalés lors de l’enquête publique.
P16 : Covisibilité : s’affranchir du respect de l’interdistance de 4 à 6 kms ne peut se faire que si le projet épouse le tracé de l’autoroute (voir Cadre de Référence 15/46) ; ce qui n’est pas ici le cas.
P23 : « Nonobstant le caractère provisoire des aménagements de la voirie, une autorisation préalable de l'autorité compétente devait être requise en application du décret du 6 février 2014 relatif à la voirie communale. »
P27 et ss : les requérants ont vue sur le projet, ce qui n’est pas contesté par l’auteur de l’acte attaqué ; le bénéficiaire du permis indique dans sa requête en intervention vouloir mettre le permis rapidement à exécution : il y a donc bien urgence à statuer puisque le permis risque d’être mis en œuvre avant la fin de la procédure sur le fond.
Motifs 241.640 : paiement d’Electrabel, partie intervenante, arrivé trop tard.
Lire l'article :
>> CE arrêt 241.639 et 241.640 du 29 mai 2018
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