Le grand public a déjà entendu parler de Smart Cities, mais beaucoup moins de Smart Rurality...
C'est quoi cette ruralité intelligente ?
C'est vrai que quand on dit "smart… quelque chose", on pense souvent que c'est le développement par le numérique. C'est en partie vrai pour la Smart Rurality, qui fait appel aux nouvelles technologies, mais c'est plus que ça. C'est vraiment une approche globale, une façon de considérer la campagne comme un tout cohérent, comme un territoire qui a en fait ses propres forces et faiblesses, qui ne sont pas les mêmes que celles de la ville. L'agriculture, par exemple, y est plus marquée. La mobilité n'est pas la même non plus. Or, ces espaces ruraux sont, comme les villes d'ailleurs, confrontés à des changements majeurs : les énergies renouvelables, l'économie participative, la représentation citoyenne non politique. Et ce que propose la "smart ruralité", c'est donc de répondre à tous ces défis, mais en tenant compte à chaque fois des spécificités rurales.
Quels sont les débouchés potentiels pour les futurs diplômés ?
L'idée, c'est de former non pas des spécialistes, mais des généralistes, des professionnels de la ruralité en quelque sorte, qui seront capables d'avoir une vision transversale sur un territoire. Par exemple, dans un village, ce sera à mettre en relation ceux qui produisent des aliments avec ceux qui les consomment. Ça peut être aussi développer une monnaie locale ou encore réhabiliter une zone désertée. Bref, accompagner le monde rural dans cette transition vers demain. Même si, bien sûr, tout reste encore à inventer. Le coordinateur du master nous disait que les métiers de la Smart Rurality n'existaient probablement pas encore aujourd'hui.
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