CO2 et pollutions

Tout au long du processus, de sa fabrication à son démantèlement, une éolienne génère une pollution à différents niveaux.

Cette pollution est volontairement ignorée par le Gouvernement wallon et le parti ECOLO en particulier, afin de pouvoir continuer une politique éolienne wallonne aveugle, polluante, bien incapable de résoudre la crise climatique, au plus grand bénéfice financier des promoteurs, communes, intercommunales, etc.

Cette pollution s’exerce notamment :

•       En phase de fabrication :

La construction d’une éolienne nécessite des travaux de génie civil importants ainsi que des quantités de matériaux non-négligeables, rien de surprenant quand on connaît les dimensions gigantesques de certaines d’entre elles.

Ainsi, la conception et l’érection de ces engins s’accompagnent d’émissions de gaz à effet de serre : utilisation des ressources fossiles nécessaires à la fabrication des composants, dont l’acier (présent en grande quantité dans les nacelles et les mâts), la fibre de verre (donc du sable), silicium, aluminium, cuivre, plastiques polypropylènes (pétrole) et résines de polyester.

La problématique des terres rares (néodyme et dysprosium) nécessaires à la fabrication des génératrices éoliennes à aimant permanent, une technologie qui allège la partie centrale et réduit le coût global de production, est très préoccupante : extraction et traitement jusqu’à 2 tonnes de terres rares pour chaque éolienne de 2 MW.

L’extraction et le traitement de ces terres rares produisent une catastrophe écologique sans précédent, notamment en Chine : des bassins de résidus radioactifs et corrosifs sont à l’air libre, non étanches : cancers surabondants, enfants naissant avec des malformations,… Les eaux de surfaces sont jugées impropres à l’irrigation par les autorités locales, l’air est partout irrespirable.

•       En phase de construction d’un parc éolien :

Construction ou/et agrandissement de routes en bitume : fabrication du bitume, apport des matériaux par camions, engins de chantier, etc.

Acheminer les éoliennes par camions spéciaux (construits expressément pour cela), avions, bateaux (provenance : Chine, Inde, Espagne, etc.).

Construction d'un poste électrique de raccordement : béton, route, etc.

Creusement de tranchées pour enterrer le câble de chaque éolienne au poste de raccordement : engin de chantier, etc.

Construction d’un socle de fondation pour chaque éolienne = creuser un énorme trou = évacuer environ 1500 m3 de terres agricoles et y couler à la place 1500 tonnes de béton armé : apport et évacuation des matériaux par camions, engins de chantiers, etc. L'industrie du ciment et de l’acier est énergivore et polluante.

•       En phase d’exploitation :

Contrairement à ce que laissent croire le lobby éolien, une éolienne ne peut pas alimenter directement un ménage en électricité ! En effet, les ménages, les transports et l'industrie ont besoin d’énergie de manière permanente et avec une intensité constante. Or, l’énergie éolienne, parce qu’elle est liée au vent, est INTERMITTENTE ( pas de vent = pas d’énergie) et VARIABLE (varie au cube de la vitesse du vent). L’énergie produite par une éolienne n’est donc pas utilisable telle quelle. Elle doit d’abord être injectée dans le réseau, où elle est en permanence régulée par des centrales à combustible fossile (Gaz, charbon) dites de BACKUP. Ces centrales sont démarrées, arrêtées, redémarrées,… pour suivre la courbe des vents : leur rendement est très faible. Elles consomment plus d’énergie fossile et produisent plus de CO2.

On pourrait dire que parallèlement à la production d’énergie éolienne, on produit une autre énergie qui lui est nécessaire, ce qui signifie un gaspillage important d’énergie. Par ailleurs, on constate immédiatement que promouvoir l’éolien c’est maintenir une dépendance certaine aux combustibles fossiles, ce que l’on voulait au départ justement éviter.

Une autre pollution dont on parle peu est la pollution des sols (nappes phréatiques ?) provoquée par les fuites d’huile présente dans les nacelles des éoliennes.

•       En phase de démantèlement :

Les fondations en béton et en acier ne seront JAMAIS ENLEVÉES mais resteront à vie dans le sol.

Le démantèlement des machines nécessite des engins de chantier, des transports, du stockage.

Les pales en fibre de verre (substances irritantes, polluantes), le cuivre, les terres rares, sont très difficilement recyclables.

Les milliers d’éoliennes présentes actuellement en Europe arriveront bientôt, pour la plupart, en fin de vie (20 à 30 années) : que fera-t-on de ces milliers de tonnes de matériaux polluants et non-recyclables ?

Lorsque la société exploitante n’existe plus, il y a un risque certains d’un non démantèlement et de l’apparition de cimetières d’éoliennes comme c’est déjà le cas aux USA.

Le coût CO2, combustible fossile et terres rares est donc énorme ! Imaginer que des milliers d’éoliennes recouvrant l’Europe pourraient résoudre la question climatique et réduire le CO2 de manière conséquente n’est ainsi qu’une UTOPIE.

Évidemment, une analyse similaire pourrait être réalisée pour toutes les formes d’énergie renouvelable ; mais l'idée ici est d'apporter un nouvel éclairage aux gens qui sont sincèrement convaincus que l'éolien est une solution verte et durable.

Ventderaison réclame en vain depuis des années, et continue de réclamer, que le Gouvernement wallon publie les chiffres réels de l’efficacité énergétique, économique et écologique de l’éolien industriel.