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Le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a approuvé mercredi le lancement d'un marché public unique pour la fourniture d'électricité verte et de gaz naturel à un grand nombre de ses bâtiments sur la période 2019-2022. Cet appel d'offres européen portera sur la distribution d'électricité 100% renouvelable et de gaz naturel vers l'ensemble des écoles du réseau d'enseignement de la Fédération (ex-Etat). D'autres bâtiments de la Fédération hébergeant deux organismes d'intérêt public (OIP) ainsi que différentes asbl logées dans des infrastructures de la Fédération pourront également bénéficier du tarif unique préférentiel sur base volontaire. Ce marché est estimé à un montant de 42 millions d'euros pour les quatre années, soit un peu plus de 10 millions par an, selon le cabinet du ministre en charge des Infrastructures, André Flahaut. Evaluées à quelque 2 millions d'euros sur base annuelle, les économies qui découleront de ce marché unique serviront à financer des projets d'utilisation rationnelle de l'énergie en Fédération Wallonie-Bruxelles. Le projet prévoit également la mise sur pied d'une centrale d'achat d'énergie à destination, notamment, des écoles relevant d'autres réseaux d'enseignement.400 écoles alimentées en énergie renouvelable dès 2019 Dans un premier temps, près de 400 écoles devraient ainsi être alimentées en énergie renouvelable dès 2019. Ce chiffre pourrait toutefois évaluer à la hausse ultérieurement. Pour cette année 2018 en cours, un marché unique pour les seuls établissements scolaires du réseau de la Fédération avait déjà été mis en oeuvre. Celui-ci a permis de dégager près de 400.000 euros d'économies, dont quelque 80% ont été réinvestis dans des mesures d'économie d'énergie au sein de ses établissements. Plutôt vétustes en moyenne, les bâtiments scolaires sont en effet particulièrement mal isolés, et donc très énergivores. Parallèlement, la Fédération a lancé un marché visant l'installation de panneaux photovoltaïques sur les toits des écoles, notamment à Bruxelles, sur base du régime de tiers investisseurs. Une partie des économies sera utilisée pour rénover certaines toitures en mauvais état avant l'installation des panneaux. Dans le même ordre d'idées, les systèmes d'éclairage des écoles pourront également être remplacés sans frais supplémentaires et générer de substantielles économies, selon le gouvernement.L'objectif global est de parvenir à une réduction de la consommation des écoles de la Fédération d'au moins 30% d'ici 2030. Il y a deux ans, la Fédération avait déjà décidé de passer à l'électricité verte pour ses différents administratifs où travaillent quelque 6.000 fonctionnaires au total.
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>> La Fédération Wallonie-Bruxelles entend passer à l'électricité verte dès 2019
Des millions d'emplois pourraient être créés dans le monde d'ici 2030 dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique, mais potentiellement aux dépens des femmes et des pays les plus pauvres, souligne un rapport de l'Organisation internationale du travail (OIT) cette semaine.
Lire l'article sur : levif.be
>> L'économie verte créatrice d'emplois, mais au dépend des femmes et des plus pauvres
" La question éolienne est d’ailleurs probablement la plus dérangeante du livre et met à jour la malhonnêteté de Greenpeace. Elle en vante les avantages, mais n’applique aucun principe de précaution quant aux effets des infrasons sur la santé humaine, les dégâts environnementaux de l’extraction du néodyme pour les aimants, l’absence de démocratie qu’elle critique tant, mais pas quand les éoliennes sont imposées dans les communes, ou encore l’envolée du prix de l’électricité à cause des ENR. Est-ce à cause du partenariat de sa branche allemande avec Vestas, multinationale de l’éolien, et que Greenpeace France cache"
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>> Greenpeace et "L'écolo-Business" de l'éolien industriel
Voir la liste sur : wallonie.be
>> LIste des principales industries éoliennes
La fin du soutien financier allemand aux parcs éoliens datant de plus de 20 ans signifie que ceux-ci seront sans doute démantelés à partir de 2020. Or, ces éoliennes âgées sont nombreuses et leur mise hors service pourrait être plus rapide que l’installation d’équipements neufs. De plus, les coûts de démantèlement sont élevés, certaines parties ne sont pas recyclables et la démolition des imposants socles en béton pose un sérieux casse-tête financier.
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>> Le quart de l’éolien terrestre menacé de démantèlement en Allemagne
(Agence Ecofin) – L’Agence multilatérale de garantie des investissements, une des branches du groupe de la Banque mondiale a octroyé une garantie de 73 millions $ à des projets de construction de centrales éoliennes en Afrique du Sud. Cette garantie couvre la construction, l’exploitation et la maintenance des trois centrales bénéficiaires contre les risques d’expropriation, d’inconvertibilité et de restriction sur les transferts, de rupture de contrat et de troubles sociopolitiques. S’étendant sur une durée de 15 ans, elle protège ainsi les investissements réalisés par Lekela Power PV, l’une des entreprises impliquées dans le projet, a affirmé la Banque mondiale. Les infrastructures concernées par la garantie ont une capacité combinée de 360 MW. Elles sont, la centrale éolienne de Noupoort d’une capacité de 80 MW en service depuis 2016, de Khobab et de Loeriesfontein en service depuis 2017 et de 140 MW de capacité chacune.
Gwladys Johnson Akinocho
Lire l'artile sur : agenceecofin.com
>> la Banque mondiale garantie de fonctionnement de 360 MW de centrales éoliennes
"L’Union européenne envisage d’unifier les règles régissant la finance participative, ce qui permettra aux investisseurs d’élargir leur territoire de chasse."
Où on parle de chasse et donc de victimes ?
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>> Vers un marché européen de la finance participative
Le parlement de Wallonie réuni en séance plénière a approuvé, mercredi soir, le projet de décret réformant la gouvernance des gestionnaires de réseau de distribution (GRD) d'électricité et de gaz, porté par le ministre wallon de l'Energie, Jean-Luc Crucke (MR). MR, cdH, Ecolo ont voté pour, le PTB s'est abstenu. La majorité du PS s'est abstenue, les 5 députés socialistes liégeois (Déborah Géradon, Christie Morreale, Alain Onkelinx, Maurice Mottard et Mauro Lenzini) votant contre le texte.
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>> Le parlement wallon approuve la réforme des réseaux de distribution énergétique
Le projet de décret réformant la gouvernance des gestionnaires de réseau de distribution (GRD) d'électricité et de gaz, porté par le ministre wallon de l'Energie, Jean-Luc Crucke (MR), a été approuvé, lundi soir, en commission de l'Energie du Parlement de Wallonie. Sans surprise, MR et cdH ont voté pour. Le PS, lui, s'est finalement abstenu, pointant un "choix idéologique" de la part du ministre et "les nombreux points qui continuent à poser question". Quant à Ecolo, qui ne vote pas en commission, il réserve sa décision pour mercredi, quand le dossier sera soumis au vote de la séance plénière. Le projet de décret, déjà approuvé par le gouvernement wallon le 22 mars dernier, est l'une des réponses législatives au scandale Publifin et aux recommandations de la commission d'enquête parlementaire mise sur pied dans la foulée. Celle-ci plaidait notamment pour la sortie de RESA - le GRD liégeois - de la filiale de Publifin, Nethys, ouvrant la porte à différents scénarios, dont celui d'un rapprochement avec ORES, le plus grand gestionnaire wallon.
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>> Energie: le projet de décret sur les gestionnaires de réseaux approuvé en commission, le PS s'abstient
Depuis Fukushima, le Japon s’est tourné vers le charbon, combustible moins cher. Une orientation prévisible. Par Jacques Henry. Depuis le grand tsunami du 11 mars 2011 qui fit près de 20000 morts, détruisit de nombreuses usines et provoqua l’accident de la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi, le Japon, pays qui ne dispose d’aucune ressource énergétique naturelle, a été contraint de s’équiper dans l’urgence d’usines de production d’électricité à partir de gaz naturel liquéfié importé à grand frais. Toutes les installations électro-nucléaires ont été arrêtées afin d’améliorer leur sécurité en cas de nouvel événement tectonique majeur. De ce fait le Japon s’est alors progressivement tourné vers le charbon pour la production domestique d’électricité car les énergies renouvelables, en particulier les moulins à vent, sont très mal tolérées par la population et pour plusieurs raisons. Les Japonais considèrent que le paysage que la nature leur offre en spectacle ne peut pas être dénaturé par des installations gigantesques de production aléatoire d’électricité. De plus la construction d’importants barrages hydro-électriques est exclue dans la mesure où le moindre kilomètre-carré de plaine est occupé par l’agriculture et les habitations et en raison des risques permanents de tremblements de terre. Pour toutes ces raisons, alors qu’en 2010 le METI (ministère de l’Industrie) avait décidé de réduire la consommation de charbon, le Japon s’est tourné à nouveau vers cette source d’énergie primaire beaucoup moins coûteuse que le gaz naturel liquéfié.
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>> Le Japon se détourne du nucléaire pour… le charbon !
Quelles sont les modalités d’affichage d’une décision relative à un permis d’environnement ou unique? Les modalités d’affichage d’une décision relative à un permis d’environnement ou unique ne conditionnent pas la validité de l’acte qui a été pris mais conditionnent par contre la prise de cours du délai de recours au Gouvernement ou au Conseil d’Etat. En d’autres termes, toute irrégularité d’affichage prolonge la période au cours de laquelle la décision d’octroi ou de refus de permis est susceptible de faire l’objet d’un recours et donc, prolonge l’insécurité juridique de la décision. Les règles à respecter en la matière figurent à l’article D 29-22 du Code de l’environnement. Cet affichage incombe toujours aux communes, quelle que soit l’autorité qui a pris la décision.
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>> Modalités d’affichage d’une décision relative à un permis d’environnement ou unique
Quasi tous les fournisseurs d’énergie ont une offre estampillée "énergie verte". Mais sur quoi repose cette affirmation? Lesquels produisent réellement de l’électricité à partir de sources d’énergie renouvelable? Et comment réduire le montant de votre facture?
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>> L'électricité verte à peine 10% plus chère
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>> Un cadre légal pour les trois derniers parcs éoliens en mer
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>> Un_cadre_légal_pour_les_trois_derniers_parcs_éoliens_en_mer.pdf
Montmorillon (Vienne). Samedi, la réunion publique sur les éoliennes qui envahissent les campagnes était tout sauf du vent. Ça souffle fort, pourtant.De notre rédaction de Poitiers. Habitué aux tempêtes face aux vents dominants, Jean-Louis Butré, président de la Fédération Environnement durable (Fed), n’a pas lâché, samedi à Montmorillon, la barre de la contestation, qui a réuni deux cent cinquante citoyens à l’espace Gartempe. Un tabac pour cette première réunion publique rassemblant toutes personnes, venues de quatre départements (Vienne, Haute-Vienne, Indre et Creuse), intéressées par le sujet“ Cet argent est pris sur la facture d’électricité ”Le président de la Fed, à la tête de 1.300 associations sur l’ensemble du territoire français, a informé le public. Cash, Jean-Louis Butré a dénoncé cette énergie renouvelable : « L’éolien ne relève pas de l’écologie mais d’une affaire d’argent, de beaucoup d’argent ». « Aucune machine, a-t-il assuré, n’est fabriquée en France. » Elles sont importées d’Allemagne, de Hollande, du Danemark. A 3 millions d’euros pièce, il en existe actuellement 8.000 sur le territoire français. Faites le compteil dit, vendent l’électricité, avec une rentabilité garantie sur quinze ans, à un prix trois fois supérieur à celui du marché – de 0,30 à 0,90 centime d’euro le KWh –, c’est un système à la Madoff. » Qui paie ? « Cet argent est pris sur la facture d’électricité qui a augmenté, entre 2006 et 2016, de 42 % pour ceux qui ont le chauffage et 38 % pour les autres. » Jean-Louis Butré est convaincu : « Ils font rêver les gens avec une rentabilité sur des tarifs artificiels. Il suffit d’une négociation, d’un décret, pour que ça s’arrête et tout s’écroule ».La salle écoute sans broncher malgré la chaleur étouffante. « Une éolienne est aujourd’hui plus facile à mettre qu’un abri de jardin. » Ajoutant : « On peut en installer une de 235 mètres de hauteur sans permis de construire, c’est hallucinant ». Colère froide de celui qui combat depuis quinze ans le sujet. Jusqu’auprès du secrétaire d’État, Sébastien Lecornu. Il n’est plus seul, le président de la Fed ; la cour des comptes, affirme-t-il, a publié un rapport dénonçant l’erreur de la France économiquement, en pointant les 40 milliards de pertes.Rémy Prud’hommes, professeur émérite, a senti venir le vent mauvais. Il a fustigé cette électricité intermittente (éolien, photovoltaïque) qui « marche 25 % de l’année ». « Ce n’est pas une électricité pilotable : nous ne pouvons pas la faire venir quand on le souhaite. » L’universitaire est sûr : « Ce n’est pas pertinent dans notre pays qui a des centrales nucléaires et dont la demande en électricité diminue légèrement depuis plusieurs années ».
Lire l'article sur : lanouvellerepublique.fr
>> Montmorillon : Jean-Louis Butré : "les éoliennes, c'est un système à la Madoff
Pour de nombreux politiciens, de Justin Trudeau à Emmanuel Macron , la transition vers des énergies plus vertes se fera sans diminution du niveau de vie. Faux ! Répond Sarah Cacoub. Dans son mémoire de maîtrise à HEC, Montréal, celle qui est désormais devenue consultante, conclut que la physique nous imposera de décroître.
Lire l'article sur : sciencepresse.qc.ca
>> Pas de transition énergétique sans décroissance
Entre 2009 et 2017, le prix des panneaux solaires a diminué de 75% alors que le prix des éoliennes a diminué de 50%. Et pourtant, pendant la même période, le prix de l’électricité dans les pays a augmenté de façon spectaculaire. Par Michael Shellenberger. L’année dernière, les médias ont publié de belles histoires sur la baisse du prix des panneaux solaires et des éoliennes. Ceux qui lisent ces histoires ont naturellement l’impression que plus nous produisons d’énergie solaire et éolienne, plus les prix de l’électricité baisseront. Et pourtant ce n’est pas ce qui se passe. En fait, c’est le contraire. Entre 2009 et 2017, le prix des panneaux solaires (par watt installé) a diminué de 75% alors que le prix des éoliennes (par watt installé) a diminué de 50%. Et pourtant, pendant la même période, le prix de l’électricité dans les pays ou régions qui ont déployé des quantités importantes d’énergies renouvelables a augmenté de façon spectaculaire. Si les panneaux solaires et les éoliennes sont devenus tellement moins chers, pourquoi le prix de l’électricité a-t-il augmenté au lieu de diminuer ?
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>> Si le solaire et l’éolien sont si bon marché, pourquoi rendent-ils l’électricité si chère ?
Comment les banques peuvent-elles faire en sorte que les investissements à risque dans les activités circulaires soient également financés ? C'est une question sur laquelle s'est penchée la banque BNP Paribas Fortis : " Nous devons adapter notre méthode de travail en conséquence. Nous entendons également développer notre expertise pour encourager un plus grand nombre d'entreprises à passer au circulaire. "
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>> La banque en tant qu'intermédiaire de l'économie circulaire
La ministre fédérale de l'Energie envisage d'octroyer des subsides à tous les producteurs d'électricité afin de sortir du nucléaire en Belgique, selon un avant-projet de loi que le journal Le Soir a consulté. L'objectif est d'inciter le secteur de l'énergie à augmenter ses capacités de production thermiques, et ce en soutenant les investisseurs.Un "mécanisme de rémunération de capacité" (CRM) serait instauré en 2020 afin de soutenir notamment les centrales au gaz. Car "au moins 3600 MW" de nouvelles capacités thermiques devront être construits pour combler l'arrêt des centrales nucléaires de Doel et Tihange, a calculé le gestionnaire du réseau électrique Elia. Le système fonctionnerait comme des enchères. Le ministre compétent fixe le volume d'électricité nécessaire à un horizon de quatre ans (le temps nécessaire pour construire une unité). Un appel aux candidats pour livrer cette électricité est alors lancé en leur proposant des subsides. Ceux qui acceptent de fournir l'électricité pour le subside le moins élevé obtiennent le marché. Le consultant PwC évalue à 345 millions d'euros par an le coût du mécanisme. Le cabinet de la ministre fédérale de l'Energie, Marie-Christine Marghem (MR), souligne que le texte est une "base" fournie par l'administration et qu'il n'y a pas encore d'accord politique. L'objectif est d'aboutir à un consensus pour le 31 mai.
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>> Sortie du nucléaire: des subsides pour tous les producteurs d'électricité
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>> le gouvernement mise sur l'éolien pour sortir du nucléaire.
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>> Le_gouvernement_mise_sur_léolien_pour_sortir_du_nucléaire.pdf