Les choix de l'Europe servent aux multinationales, pas aux européens.
L'Europe se lance à fond pour un continent zéro-carbone, qui, à termes, rendra les européens financièrement exsangues (puisque ce sont eux qui paient les énergies renouvelables via les CV et leurs factures d'électricité), au profit de multinationales qui ne sont plus toujours européennes... (Eneco vendu au Japonais par exemple, producteurs d'éoliennes indiens ou chinois, le parc d'Estinnes propriétaire de la China General Nuclear, etc.).
Par ailleurs, les européens n'ont jamais été consultés sur cette stratégie qui les ruinera et dont l'efficacité est douteuse comme le signale le Danemark qui sait de quoi il parle ! Or, la Convention d'Aarhus l'exige. Qu'est-ce que le Green Deal fait de cette consultation du publique ?
Enfin, la crise du Corona a montré de toute évidence que les portefeuilles sont mal répartis : trop d'argent pour le programme zéro-carbone et pas assez pour la santé...
Mais on continue cette politique absurde...
La Belgique snobe le Green Deal de l’Union européenne
Une nouvelle fois, la Belgique est divisée sur un dossier européen crucial et s’absente du débat. Va-t-on mettre le Green Deal au centre de la relance « post-corona » ?
Le Green Deal sera-t-il la colonne vertébrale de la relance économique après la crise du coronavirus ? Cette question sera cruciale dans les débats européens, mais aussi en Belgique. Parmi les Vingt-Sept, certains jugent que le plan de la Commission pour amener l’Europe à respecter ses engagements climatiques internationaux et à être le premier continent zéro carbone en 2050, doit être mis entre parenthèses, voire affaibli vu la crise économique causée par la pandémie de Covid-19. D’autres estiment au contraire qu’il est central pour la relance et doit être mis en œuvre au plus vite.
Dans ce débat, la Belgique est une nouvelle fois aux marges de l’Europe. Faute d’accord entre Flandre, Bruxelles, Wallonie et fédéral, notre pays ne signera pas un appel de plus d’une dizaine de pays de l’Union pour qui le Green Deal est « la feuille de route pour faire les bons choix et répondre à la crise économique tout en transformant l’Europe en une économie durable et neutre en carbone ». Bruxelles et la Wallonie ont approuvé la lettre ; à 15h30, mercredi, la ministre flamande du Climat, Zuhal Demir (N-VA), signifiait que « la Flandre ne [pouvait] encore donner son accord à la signature ». « La N-VA l’a refusée, donc la Flandre l’a refusée. Malgré tous les avis favorables, le fédéral est paralysé et n’a rien fait », commente un proche du dossier pour qui « la Belgique est inaudible dans ces débats au niveau européen ».
Réagissant mercredi soir à la nouvelle, les ministres écologistes wallons et bruxellois ont estimé que « la gestion de la crise sanitaire est l’urgence du moment mais [que] cette crise confirme la nécessité d’amorcer un tournant. Le Green Deal européen doit permettre un redéploiement vers les circuits-courts, vers une économie plus locale et plus résiliente face aux crises futures », disent-ils.
roposée par le Danemark, la lettre collective met en garde contre « la tentation de solutions à court terme qui risquent d’enfermer l’Europe dans une économie dépendante aux énergies fossiles pour les décennies à venir ». Ce point essentiel concerne aussi les stratégies nationales. Or, il pourrait être absent des discussions intrabelges sur l’après-corona. Jusqu’ici, les messages insistant sur la nécessité d’une cohérence entre la stratégie belge et le Green Deal dans les travaux de « l’economic risk management group » qui planche sur la relance de notre économie sont restés lettre morte."
Lire l'article sur : plus.lesoir.be ( publié le 08/04/2020 )
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